Haïkus-Bélerin

Haïkus-Bélerin

Un jeune elfe noir
doué dans la magie blanche
esprit de lumière

Nager dans les mûres
un sang noir gluant sucré
perdre la cerise

Désir de vengeance
tomber dans la fosse aux mûres
partir la queue basse

Près des haies de ronces
dans la nuit se glisse une ombre
un souffle d’air frais

Torches qui s’agitent
dans la nuit se sauvent vite
victoire assurée

Sous la lune nue
frissonnent les ronces pleines
de gouttes de nuit

Quelques torches dansent
se précipitent sans peur
les gardiens zélés

Découvertes quant à ces haïkus-Bélerin

Un sujet d’étonnement

Aussi étonnant que cela puisse paraître, votre monde ne connaît pas Bélerin. De mon point de vue, cela peut paraître stupéfiant (je te conseille, à ce sujet, ami lecteur, de lire mon article au sujet du point de vue). Cela dit, tu ne me connaissais pas avant de découvrir mon carnet, n’est-ce pas, ô lecteur ? Ceci peut expliquer cela. Tu n’as découvert Kador-sur-Veuve-Joyeuse, mon village natale, que récemment.

Les elfes noirs

Dès les premières lignes de ces Haïkus-Bélerin, le terme « elfe noir » apparaît. Sache, ô lecteur, que cette espèce, cette race comme vous dites sur cette Terre, a très mauvaise réputation sur le monde de Belmilor. Ils vivent dans de somptueuses cités souterraines dirigées par des mères matrones (c’est leur titre, je n’invente rien !) et honorent toutes les valeurs considérées ici comme négatives. Ils haïssent toutes les autres races (j’emploie ce terme par commodité de langage, même s’il n’a pas grand sens) et considèrent la duperie, la trahison et l’assassinat comme des œuvres d’art. Ils peuvent consacrer des dizaines d’années à l’accomplissement d’une perfidie, car ils ont la capacité de vivre mille ans.

Bélerin

Ces haïkus-Bélerin évoquent l’une de ses premières prouesses, l’un de ses premiers actes de bravoure (Tu connais le tout premier, ô lecteur, si tu as lu La Plus grande magie). Par ces haïkus de Bélerin, je ressuscite aussi ma jeunesse, le berceau de mon enfance, une nature magnifique où faune et flore s’épanouissaient en harmonie.

Un écho au feuilleton

Ah, mon enfance ! Si tu as lu la deuxième partie du deuxième chapitre de mon feuilleton, Bélerin, tu décèles les allusions que représentent ces haïkus. Sinon, il suffit de t’inscrire le matin à ma newsletter (de rentrer dans le cercle des initiés), et tu recevras le mot de passe quelques heures plus tard, ainsi que des cadeaux littéraires. Tu pourras alors lire tout à loisir et découvrir ma vie ainsi que mon oeuvre littéraire (ma poésie).
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A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

3 réponses à Haïkus-Bélerin

  1. Ping :La ponctuation - Observations - Le carnet de bord d'Eschylle

  2. Tronchet Guy alias Chibani dit :

    Une cendre noire
    Fuse de vesce la nuit
    Vers nuage gris

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