Ismène, ma sœur…
Ismène, ma sœur… – Suite du chapitre 23
Ismène, ma sœur… suit l’épisode Felis non grata. Dans cet épisode, je pars sur les traces de mon vieil ennemi N’a-qu’un-œil afin de retrouver ma sœur Ismène.
Résumé de l’épisode précédent
Dans l’épisode précédant Ismène, ma sœur…, qui se nommait, je te le rappelle, ô fidèle lecteur, ô délicieuse lectrice, Felis non grata, je me faisais refouler de l’entrée du château par des deux-pattes stupides et bornés (il en existe !).
23. Retour au village – chapitre 23
Septième épisode du chapitre 23 : Ismène, ma sœur…
Je décidai d’aller voir N’a-qu’un-œil. Il saurait certainement comment pénétrer dans le château. En effet, depuis ma compérisation, il s’en était passé, des choses, au village. Entre autres, mon vieil ennemi avait acquis le statut de chef de bande. Ma sœur n’était pas étrangère à cette promotion. Elle le conseillait en tout. Il faisait tout ce qu’elle lui disait. Elle faisait de lui ce qu’elle voulait. Elle recevait toujours les meilleurs morceaux. Elle dormait sur un amoncellement de coussins qu’il était allé voler je ne savais trop où pour ses beaux yeux. Bref, s’il était le chef, elle était la reine. Elle seule pouvait m’aider. C’est vers elle que me dirigèrent les chats de mon ancienne demeure.La conversation suivante est une traduction de l’échange que j’eus alors avec ma sœur. Dans la réalité, ce fut un concert de miaulements.
— Regardez qui voilà ! Monseigneur mon frère nous fait l’honneur de daigner nous rendre visite, à nous autres, pauvres quatre-pattes, gémit-elle dans un premier temps.
Il y eut un concert de ricanements miaulatiques.
— Quelle abnégation, il condescend à notre bassesse, lui qui a désormais l’oreille des grands sages, poursuivit-elle, implacable.
— Ismène, ma sœur, commençai-je, je suis venu t’offrir mon pardon…
— Ton pardon ! Elle eut un cri outragé. Que veux-tu que j’en fasse ? C’est toi qui dois me demander pardon !
(À suivre)
Le plaisir du feuilleton
Où commencer la lecture ?
Ismène, ma sœur…, qui raconte comment j’ai retrouvé ma chère sœur Ismène, est un épisode du chapitre 23, intitulé Retour au village, de Ne pas se fier aux apparences. Si tu abordes la lecture de ce septième épisode du vingt-troisième chapitre du premier tome de ma deuxième vie pour la première fois, cher lecteur, il est possible que tu n’y entraves que dale (comme disent si joliment les deux-pattes). Surtout avec tous ces chiffres et nombres qui s’additionnent les uns aux autres, prenant le risque de se soustraire à ton regard, car tu es un deux-pattes, ce que tu nommes un humain, et donc faillible, facile à distraire. De plus, savoir que je suis un chat (siamois de surcroît) risque de te perturber. Je n’irai pas jusqu’à écrire que cela te causera des angoisses au cœur. Mais je te convie, en toute simplicité, à lire les précédents chapitres, à commencer par le premier. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est ainsi que le lecteur suit naturellement le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
À la fin de chaque épisode, il y a un (à suivre)
qui est indiqué. Clique simplement dessus pour passer à l’épisode suivant.
Pour lire la plus grande partie des chapitres, il te faudra t’abonner à ce Carnet de bord, entrer dans le cercle des initiés comme indiqué ci-dessous. Non seulement ça ne te coûtera pas un centime, mais en plus tu recevras des cadeaux… dont une nouvelle qui narre le moment où Bélerin devint magicien.
La table des liens
Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quelle appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)
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