Une chaîne de chats
Une chaîne de chats – Début du chapitre 24
Une chaîne de chats suit l’épisode Négociations pour un accès au château. Ismène m’accompagne au château, avec sa grâce habituelle, et m’apprend, par la même occasion, l’existence de chaînes de chats dans tous les villages deux-pattes.
Résumé de l’épisode précédent
Dans l’épisode précédant Une chaîne de chats, qui se nommait, je te le rappelle, ô fidèle lecteur, ô délicieuse lectrice, Négociations pour un accès au château, ma charmante sœur écoutait le récit de ma vie après s’être copieusement moquée de moi.
23. Les aveux d’une mère – chapitre 24
Premier épisode du chapitre 24 : Une chaîne de chats
Ma sœur fit mieux que tenir parole : elle m’accompagna. Je voulus lui être agréable.— Sais-tu que tu as embelli ?
— J’ai appris à éviter les coups toute seule, me répondit-elle sèchement.
— Si j’avais pu, j’aurais sauté sur la table, lui affirmai-je.
Elle s’arrêta net dans le soupirail où nous étions engagés.
— Écoute, Eschylle, (Comment connaissait-elle mon nouveau nom ?) j’ai cru d’abord que tu m’avais abandonnée et je t’en ai voulu à mort. Puis que tu avais des problèmes de vue et j’ai culpabilisé. Quand je t’ai vu entrer dans le cercle, j’ai compris que tu étais l’élu et que tu étais donc parfait. Je t’en ai voulu à nouveau…
— Mais, je… voulus-je intervenir.
— Tais-toi ! J’ai compris bien après que tu avais agi pour mon bien. Même si j’en ai pris plein la gueule au début, j’ai appris à apprécier ce lourdaud de N’a-qu’un-œil. Dans son genre, il a des qualités. Nous sommes devenus chefs de chaîne. Alors, merci pour cela, mais ne te moque pas de moi.
En quoi pouvais-je protester ? Elle semblait heureuse, elle avait tout ce que peut désirer un chat sédentaire et même au-delà. Elle m’apprit à cette occasion que chaque village, chaque ville, chaque agglomération de deux-pattes, était surveillée par une chaîne, c’est-à-dire l’ensemble des chats adultes. Cette information n’était pas mince.
(À suivre)
Le plaisir du feuilleton
Où commencer la lecture ?
Une chaîne de chats, qui raconte comment j’appris l’existence des chaînes de chats, est le premier épisode du chapitre 24, intitulé Les aveux d’une mère, de Ne pas se fier aux apparences. Si tu abordes la lecture de ce premier épisode du vingt-quatrième chapitre du premier tome de ma deuxième vie pour la première fois, cher lecteur, il est possible que tu n’y entraves que dale (comme disent si joliment les deux-pattes). Surtout avec tous ces chiffres et nombres qui s’additionnent les uns aux autres, prenant le risque de se soustraire à ton regard, car tu es un deux-pattes, ce que tu nommes un humain, et donc faillible, facile à distraire. De plus, savoir que je suis un chat (siamois de surcroît) risque de te perturber. Je n’irai pas jusqu’à écrire que cela te causera des angoisses au cœur. Mais je te convie, en toute simplicité, à lire les précédents chapitres, à commencer par le premier. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est ainsi que le lecteur suit naturellement le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
À la fin de chaque épisode, il y a un (à suivre)
qui est indiqué. Clique simplement dessus pour passer à l’épisode suivant.
Pour lire la plus grande partie des chapitres, il te faudra t’abonner à ce Carnet de bord, entrer dans le cercle des initiés comme indiqué ci-dessous. Non seulement ça ne te coûtera pas un centime, mais en plus tu recevras des cadeaux… dont une nouvelle qui narre le moment où Bélerin devint magicien.
La table des liens
Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quelle appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)