Une sombre anomalie – L’Eschylliade -1-11-3

Une sombre anomalie

Une sombre anomalie - Fin du chapitre 11Résumé de l'épisode précédentUn pentacle

Une sombre anomalie – Fin du chapitre 11

Une sombre anomalie suit l’épisode Confidences sur les origines de Bélerin. Il est le dernier épisode du chapitre 11, Combat et confidences. Dans les précédents épisodes, je t’ai raconté, ami lecteur, nos combats multiples et variés contre un ennemi sournois et dangereux que nous avions vaincu grâce à mes talents d’observateur… Dans celui-ci, mon compère, Bélerin, nous met en garde contre une menace maléfique.

Résumé de l’épisode précédent

Dans l’épisode précédant Une sombre anomalie, Confidences sur les origines de Bélerin, Bélerin, blessé par un trait empoisonné, et soigné par Wulfina, a évoqué la société elve noire et son enfance.

Un pentacle

Comme son nom l’indique, un pentacle est une étoile à cinq branches. Dans les arcanes de la magie sombre, son dessin au sol permet d’invoquer des monstres surgis des plans infernaux, des entités abjectes et immondes, celles qui hantent nos pires cauchemars. Sur le monde de Belmilor, où se déroule ce récit, celui de ma deuxième vie de chat (siamois de surcroît), ils sont liés au culte de Zinatron, un dieu maléfique… et quand je dis maléfique, je suis encore en dessous de ce cauchemar, de cette sombre anomalie répandue sur un monde.

11. Combat et confidences – chapitre 11

Dernier épisode du chapitre 11 : Une sombre anomalie

Leur réaction fut simultanée : Léo et Wulfina étaient estomaqués.
— Si vous le souhaitez, je vous raconterai mon enfance une autre fois. Il est probable qu’ils vont revenir. Je n’ai jamais entendu parler d’un elfe sombre qui disparaisse sans préparer un mauvais coup.
— Sauf toi, peut-être ? s’enquit malicieusement Romilor.
— Moi, je suis une anomalie, répondit sombrement mon maître.

L’estafilade reçue par Léo et la blessure de Romilor étaient peu profondes. La loupine étala un onguent sur les plaies.
Au bout d’une heure de temps, ne voyant toujours rien venir, nous avons entrouvert la porte avec précaution. Romilor vérifia auparavant que nos prisonniers, les deux orques et l’humain, étaient solidement ligotés. Elle les attacha à la table pour qu’ils n’aient aucune idée de fuite.
Mon traumatisme ne m’interdisait plus d’aller jeter un coup d’œil. Je me faufilai. Un long couloir obscur se présentait devant moi. Je progressai prudemment, tous les sens en éveil, inquiet du silence. Au bout, il y avait une autre porte. Romilor me suivit. Elle examinait les murs, attentive aux moindres aspérités, au plus petit relief.
J’ai oublié de préciser que, depuis la pièce d’« accueil » où nous avions subi notre premier combat, murs et plafonds étaient maçonnés. La finition était parfaite. On se serait cru dans une prison. Or, dans tout lieu carcéral, il y a des systèmes de sécurité pour interdire les évasions… ou les invasions. Je découvris ce jour-là les connaissances de Romilor en matière de sensibilité à tous les pièges et dangers de la pierre. Elle explorait avec circonspection, pour notre sécurité à tous.
La porte, ouverte, donnait sur une grande salle carrée. Au sol était tracée une sorte de rosace anguleuse. Des torches accrochées aux murs faisaient danser la lumière, jaune. Au fond, de l’autre côté de la salle, une ouverture bâillait. Des dalles grises couvraient le sol. L’étoile s’inscrivait dans un disque noir. Tolga, son épée brandie à deux mains devant lui, regardait de tous côtés, prêt à pourfendre quiconque nous agresserait.
— C’est quoi, ça ? demanda-t-il.
— Un pentacle, expliqua Bélerin. Une étoile à cinq branches avec, comme vous pouvez l’observer, à chacune de ses pointes, une tête de mort. Je vous conseille de ne pas vous en approcher.
Mon maître fit quelques mouvements rapides avec ses deux mains, dessina dans l’air quelques runes.
— Je ne connais pas cette magie. Elle est maléfique et chargée de mort. Nous allons contourner ce symbole en longeant les murs.
Tolga se colla contre la paroi. Romilor se glissa à sa suite, le dépassa et parvint à l’ouverture.
— Encore un couloir, avec d’autres portes, lança-t-elle en revenant vers nous.
Les uns derrière les autres, en restant le plus loin possible du pentacle, nous avons rejoint le nouveau passage. Je me suis alors avancé. Il me semblait normal d’aller voir devant ce qu’il en était. J’aurais eu la moindre expérience, jamais je ne l’aurais fait. J’étais un jeune chat et la curiosité me poussait à être téméraire. Je n’aurais pas senti le poids de la roche au-dessus de nos têtes, j’aurais pu me croire à l’auberge de « la Pie Assoupie ». De part et d’autre de ce couloir, qui se terminait en cul-de-sac, se découpaient quatre portes. L’une d’elle était ouverte. Je m’en rapprochai.
(À suivre)

Le plaisir du feuilleton

Par où commencer sa lecture ?Lecture du feuilleton avant les autres ?La table des liens

Par où commencer sa lecture ?

Une sombre anomalie est la fin du chapitre 11 de Ne pas se fier aux apparences. Si ce récit de ma deuxième vie apparaît pour la première fois sous tes yeux, ô lecteur, il est possible que tu n’y piges que couic (j’aime beaucoup cette expression populaire qui signifie « ne rien comprendre »). Je t’invite donc, en toute simplicité, à lire son premier chapitre. Ce n’est pas d’une originalité stupéfiante, mais tu reconnaîtras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est la procédure qui autorise (parfois) le lecteur à suivre le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.

Lecture du feuilleton avant les autres ?

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Il paraît aujourd’hui, lundi 27 octobre, Le prochain paraîtra le 27 novembre.
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La table des liens

Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
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A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

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