Un Serviteur de l’Aube Brune
Un Serviteur de l’Aube Brune – Suite du chapitre 12
Un Serviteur de l’Aube Brune suit l’épisode Qui est cette Zimolia ?. Il est le deuxième épisode du chapitre 12, Rencontre et interrogations. Dans les précédents épisodes, je t’ai raconté, lecteur, mon ami, nos combats contre un ennemi sournois et dangereux vaincu grâce à mes talents d’observateur, les mises en garde de Bélerin contre la menace maléfique représentée par un pentacle, et notre rencontre avec un individu pour le moins suspect. Dans celui-ci, il nous donne une information capitale.
Résumé de l’épisode précédent
Dans l’épisode précédant Un Serviteur de l’Aube Brune, Qui est cette Zimolia ?, je me suis retrouvé truffe à nez avec un individu pour le moins étrange qui s’est prétendu détenu par une certaine Zimolia.
11. Rencontre et interrogations – chapitre 12
Deuxième épisode du chapitre 12 : Un Serviteur de l’Aube Brune
L’homme parut interloqué.— Je ne savais pas. Elle n’a jamais parlé d’enfants.
Il semblait rêveur. Soudain, il parut sortir de ce songe.
— C’était là son plan ! s’exclama-t-il. Elle voulait que les petites gens de la région fassent disparaître tous les enfants des grandes gens… afin de révéler leur vraie nature, précisait-elle.
Il éclata d’un rire légèrement aigu et désagréable.
— Pardonnez ma mauvaise conduite, je ne me suis pas présenté. Je suis frère Hervig Kutzinguen, serviteur de l’Aube Brune.
Il fit à nouveau son salut bizarre. Les compagnons s’inclinèrent à leur tour. Tolga ne put s’empêcher d’intervenir :
— Et tous ces gobelins, ils viennent d’où ?
— Quels gobelins ? demanda le dénommé Hervig.
— Monsieur n’est pas sorti depuis un mois, expliqua Bélerin au jeune guerrier comme s’il parlait à un demeuré. Il n’a pu croiser de gobelins. Je pense que nous devrons plutôt interroger nos prisonniers…
— J’emprunterai le chemin par lequel vous êtes entrés, si vous permettez, reprit frère Kutzinguen. Je vais devoir retourner dans mon pays prendre mes ordres et justifier mon absence.
— Et les elfes sombres ? s’enquit négligemment mon maître.
— Ah oui, vous faites bien de me les remettre en mémoire. Cette histoire m’a bouleversé. J’ai du mal à croire que je suis libre. Ils ont pris la route de Bourg-de-Brank.
— Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? demanda Romilor avec agacement.
— Il y a quelques jours, j’ai surpris une conversation entre les deux complices. Ils disaient qu’ils pourraient y rejoindre la troupe de Riil ar Zoc ou quelque chose comme ça. Méfiez-vous de la femme, elle pratique les arcanes sombres.
Il fit quelques pas avant de se raviser :
— Autre petit détail. Il y a une porte secrète au bout de ce couloir. C’est par là qu’ils se sont enfuis.
L’étrange deux-pattes passa devant nous avec un grand sourire. Il s’accroupit pour me faire un caresse amicale. Romilor étant à côté de moi, il esquissa un geste comme pour faire de même avec elle, mais se ravisa avec un rire de gorge devant son regard courroucé. Il se releva, alla à la salle d’accueil où étaient toujours attachés les prisonniers. Il s’inclina devant eux. Puis, il sauta d’un bond dans le soupirail et disparut..
— Je ne sens pas du tout ce frère Hervig je-ne-sais-plus-quoi, jeta Romilor dès qu’il fut hors de vue.
— Moi non plus, acquiesça Bélerin.
— Alors, pourquoi m’as-tu empêchée d’intervenir ? s’énerva Wulfina.
Mon maître eut un sourire.
— Nous ne sommes pas en conflit avec l’Empire Brun. Tant que nos dirigeants n’auront pas la preuve qu’ils veulent la guerre, ils seront obligés de croire en leur bonne foi. Nous n’allions pas agresser un homme désarmé ! De plus, il était prisonnier de ceux que nous pourchassions.
— Tu y crois, toi, à ça ? ricana Romilor.
— J’ai du mal. Tout cela sentait un peu trop la mise en scène. Je n’aimerais pas l’avoir comme adversaire…
— Pourquoi ? grogna Wulfina.
— Tu connais beaucoup d’hommes capables de faire un bond de deux mètres, comme il a fait pour atteindre le soupirail ?
Le plaisir du feuilleton
Par où commencer sa lecture ?
Un Serviteur de l’Aube Brune est le deuxième épisode du chapitre 12 de Ne pas se fier aux apparences. Si ce récit de ma deuxième vie surgit pour la première fois devant tes yeux, ami lecteur, il n’est pas impossible que tu n’y piges que couic (j’aime beaucoup cette expression populaire qui signifie « ne rien comprendre » et qui, d’ailleurs, est « que pouic » et non ce que je croyais (un pouic en place d’un couic)). Je te convie donc, en toute simplicité, à lire le premier chapitre. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est la procédure qui autorise (parfois) le lecteur à suivre le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
Lire le feuilleton avant les autres lecteurs du Carnet de bord ?
Sais-tu qu’il est possible de recevoir L’Eschyllien, journal mensuel que j’envoie à tous les lecteurs qui se sont montrés solidaires à mon égard ?
Ils lisent ce feuilleton avec plusieurs chapitres d’avance, sans avoir besoin d’une connexion, sur leur tablette ou leur i-phone, là où ils ont stocké les pdf que je leur ai envoyés.
Le numéro 7 est paru le 27 octobre, Le prochain sera envoyé le 27 novembre par courrier électronique.
Avec un don de 33 €, tu me permets de maintenir en vie ce site (cela comporte un coût) et de l’alimenter avec ma sublime poésie, tu m’offres la possibilité de manger du poisson cru (et d’épargner ainsi les souris), mais aussi tu t’offres tous les cadeaux littéraires que je t’enverrai à cette occasion (deux romans et douze numéros de L’Eschyllien (le tout en format pdf)). Lis donc ce que j’en dis sur la page Don et feuilleton. Je ne suis pas un marchand. Je fais acte de création. Et j’essaie de faire commerce d’une action poétique. Cela dit, si tu n’as pas les moyens financiers de m’aider, tu es bienvenue puisque tu me lis. Et il y a mille autres moyens de m’aider. À ce sujet, le fait que tu sois abonné à la newsletter « Écrire du rêve » me fait comprendre ton soutien.
Et si tu as la moindre question, n’hésite pas à me la poser en allant sur la page Contact.
La table des liens
Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quel appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)
Ping :Le combat des chefs - L'Eschylliade -1-12-3
Toujours cet univers plein d’une vie politique mouvementée dont toute ressemblance avec ce qui a pu se produire sur terre est évidemment fortuite. Une remarque. Perso je n’y pige pas que couic mais que pouic. Non seulement c’est ce que j’ai toujours dit mais j’ai vérifié que c’est bien l’expression consacrée chez les humains de langue française. Après, comme c’est un chat qui écrit, il peut bien sur tout se permettre…
Ronronnements quand un deux-pattes bienveillant vient me communiquer son savoir. J’étais convaincu que l’expression était « Que couic » et, grâce à toi, ami Swing Troubadour, j’ai découvert que la bonne expression populaire était « Que pouic » ou « Que dalle »…
Sois-en ici grandement remercié. Ce n’est pas parce que je suis un chat (siamois de surcroît) que je ne dois pas m’intégrer aux deux-pattes et à leur si belle langue française.
Ping :Qui est cette Zimolia ? - L'Eschylliade -1-12-1