Le combat des chefs – L’Eschylliade -1-12-3

Le combat des chefs

Le combat des chefs - Fin du chapitre 12Résumé de l'épisode précédent

Le combat des chefs – Fin du chapitre 12

Le combat des chefs suit l’épisode Un Serviteur de l’Aube Brune. Il est le dernier épisode du chapitre 12, Rencontre et interrogations. Dans les épisodes précédents, je t’ai raconté, ami lecteur, nos combats contre un ennemi sournois et dangereux vaincu grâce à mes talents d’observateur, ainsi que les mises en garde de Bélerin contre la menace maléfique représentée par un pentacle. Notre rencontre avec un étrange individu nous a permis de découvrir une information capitale : deux elfes noirs, dont il nous a donné la piste, sont les responsables des enlèvements d’enfants qui sévissent dans la région.

Résumé de l’épisode précédent

Dans l’épisode précédant Le combat des chefs, Un Serviteur de l’Aube Brune, nous avons dialogué avec un étrange individu qui nous a mis sur la piste des elfes noirs responsables des enlèvements d’enfants.

11. Rencontre et interrogations – chapitre 12

Dernier épisode du chapitre 12 : Le combat des chefs

Je ne pus m’empêcher d’intervenir dans sa tête.
— Si sa vue est bonne, ça ne doit pas être très compliqué !
Mon maître s’empressa de répéter ma remarque aux compagnons. Il y eut un éclat de rire général qui détendit l’atmosphère.
— Mon compère doit comprendre que les deux-pattes ne sont pas aussi doués que les chats pour ce qui est de sauter, me dit-il à haute voix.
Il ajouta, en s’adressant aux autres :
— Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ils ont fui. S’ils étaient tous aussi bons combattants que le guerrier que nous avons affronté dans la « salle d’accueil », ils auraient très bien pu nous éliminer jusqu’au dernier.
— Dans un combat, rien n’est joué d’avance ! s’exclama Tolga
— Oui, mais parfois, quand l’ennemi est trop puissant, il n’est pas déshonorant de savoir courir vite, répondit Romilor.
— Jamais je ne fuirai devant l’ennemi. Je mourrai les armes à la main, jeta Tolga avec hauteur.
Mon maître fit une moue et hocha la tête plusieurs fois.
— Bien. Je crois qu’il faut mieux nous organiser et choisir un chef qui décidera de tout dans les moments cruciaux.
— Que veux-tu dire ? dit Tolga en regardant mon maître avec morgue.
— Je veux dire que, jusqu’à présent, nous avons eu de la chance. Nous sommes des amis, des frères d’académie, mais ce premier combat aurait très bien pu être le dernier. Il nous faut choisir un guide capable de prendre les décisions en dernier ressort.
— Je suis noble, je suis tout désigné pour cela, affirma le jeune guerrier.
— Rappelez-vous ce que nous avons appris à l’académie, énonça Romilor. Ce n’est pas le sang supérieur qui fait le meilleur chef de groupe, mais le sens commun. Le chef doit être l’expression de la confrérie.
— Tolga, intervint Léo, tu es un excellent combattant. Aucun de nous ne remet en cause ton courage. Choisir un chef ne veut pas dire que les autres sont ses esclaves et lui obéissent aveuglément. Nous prendrons toutes les décisions en commun, mais il faut quelqu’un pour conclure et prendre une décision. Je choisis Bélerin. Il connaît les arcanes positives, il connaît l’âme humaine…
— J’apprends, Léo, je ne fais qu’apprendre, coupa mon maître.
— Comme j’apprends à tirer à l’arc ! Mais l’arc en main, j’ai peu d’égal.
— Je choisis aussi Bélerin, grommela Wulfina.
— Moi aussi et il faudra lui obéir quand il nous dira de fuir, ajouta malicieusement Romilor.
— Alors, vous êtes tous contre moi ? s’insurgea Tolga.
— Non, Tolga, dit mon maître en posant sa main sur le bras du guerrier. Pour preuve, je te choisis comme chef si je venais à tomber. J’accepte d’être votre centre et ne prendrai de décision seul qu’en cas d’extrême urgence.
Tolga accepta la décision de ses camarades, mais je vis bien qu’il protestait en son for intérieur. Nous continuâmes à explorer les salles du couloir. Comme nous l’avait dit frère Hervig, il n’y avait plus personne. Tous les combattants présents dans le repaire avaient disparu avec les elfes sombres. Les coffres étaient vides. Et il n’y avait pas trace d’enfants. Nous n’avions pas le choix, il nous fallait pister les fuyards. Nous sommes allés chercher les deux orques et l’humain.
Romilor découvrit et actionna le mécanisme qui ouvrit la porte secrète. Elle donnait sur un dédale de souterrains qui plongeaient dans les profondeurs de la terre. Nous nous y sommes engouffrés avec nos trois prisonniers.

(À suivre)

Le plaisir du feuilleton

Par où commencer sa lecture ?Lire le feuilleton avant les autres lecteurs du Carnet de bord ?La table des liens

Par où commencer sa lecture ?

Le combat des chefs est le troisième et dernier épisode du chapitre 12 de Ne pas se fier aux apparences. Si tu découvres pour la première fois ce récit de ma deuxième vie, ami lecteur, il n’est pas impossible que tu n’y piges que dalle (j’aime beaucoup cette expression populaire qui signifie « ne rien comprendre »). Je te convie donc, en toute simplicité, à lire le premier chapitre. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est la procédure qui autorise (parfois) le lecteur à suivre le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.

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A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

2 réponses à Le combat des chefs – L’Eschylliade -1-12-3

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