Le cri d’une épée sombre
Le cri d’une épée sombre – Fin du chapitre 21
Le cri d’une épée sombre suit l’épisode Dialogue d’un père et d’un fils. Il révèle les pouvoirs de la femme de glace et les faiblesses de Wulfina.
Résumé de l’épisode précédent
Dans l’épisode précédant Le cri d’une épée sombre, qui s’intitulait, je te le rappelle, ô fidèle lecteur, ô délicieuse lectrice, Dialogue d’un père et d’un fils, Guillaume de Ventadour réapparaissait sous le squelette, libéré de la bague verte, face à son fils Tolga, alors qu’il était sur le point de l’achever.
21. Retrouvailles – chapitre 21
Septième et dernier épisode du chapitre 21 : Le cri d’une épée sombre
Il eut une sorte de hoquet. Son arme tinta sur le sol. Le squelette s’effondra soudain, tous ses os désarticulés, en un tas blanchâtre perdu dans les plis d’une cape. Le crâne reposait sur ce monticule.— Ta mère ! lança une dernière fois la voix qui n’était plus qu’un murmure.
La lame noire se mit soudain à vibrer.
— Écartez-vous ! cria Maeviree.
Une brume de suie s’échappa de l’arme sombre et tendit ses lambeaux vers le tas d’os de celui qui s’était appelé autrefois Guillaume de Ventadour. Du verre éclata sur le crâne et son contenu se répandit en un instant. La brume obscure reflua vers l’épée. Celle-ci émit alors un son qui ressemblait à un cri de rage. Il y eut un éclair noir, et l’épée s’envola pour plonger dans le centre du pentacle où elle disparut en un battement de cœur. Cependant, le contenu de la fiole lancée par la femme de glace faisait son ouvrage. Les os se dissolvaient en une fumée blanchâtre. Il ne resta bientôt plus que la cape surmontée d’un crâne.
— Rap ettec uae etinéb, ej t’ehcarra à Nortaniz, Emualliug ed Ruodatnev, psalmodia la femme de glace.
Des larmes roulaient sur les joues de Tolga. Romilor et Léo, accroupis à ses côtés, l’aidèrent à s’asseoir. Maeviree se mit à sonder ses blessures. La loupine s’approcha pour tenter de se rendre utile. Pour moi, elle avait fait preuve d’une grande couardise.
— Tu as tort de penser ça, dit une voix dans ma tête.
— Elle a détalé comme un lapin, vous ne pouvez pas le nier ! répondis-je.
— La terreur est un sentiment contre lequel nous ne pouvons rien.
Je préférais ne pas argumenter davantage. Même si mon maître lisait à cœur ouvert dans ma tête, je ne voulais pas revenir sur ce que je pensais de l’attitude de Wulfina. Je ne l’aimais pas. Je n’avais pas l’intention de lui passer ses lâchetés. De surcroît, je n’avais pas la possibilité de le lui dire. Je le regrettais profondément.
(À suivre)
Le plaisir du feuilleton
Où commencer la lecture ?
Le cri d’une épée sombre clôt les événements du chapitre 21, Retrouvailles, de Ne pas se fier aux apparences. Si tu abordes ce récit de ma deuxième vie pour la première fois, cher lecteur, il est possible que tu n’y entraves que couic (comme disent si joliment les deux-pattes). Surtout avec tous ces chiffres et nombres qui s’additionnent les uns aux autres, prenant le risque de se soustraire à ton regard, car tu es un deux-pattes, ce que tu nommes un humain, et donc faillible, facile à distraire. De plus, savoir que je suis un chat (siamois de surcroît) risque de te perturber. Je n’irai pas jusqu’à écrire que cela te causera des angoisses au cœur. Mais je te convie, en toute simplicité, à lire les précédents chapitres, à commencer par le premier. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est ainsi que le lecteur suit naturellement le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
À la fin de chaque épisode, il y a un (à suivre)
qui est indiqué. Clique simplement dessus pour passer à l’épisode suivant.
Pour lire la plus grande partie des chapitres, il te faudra t’abonner à ce Carnet de bord, entrer dans le cercle des initiés comme indiqué ci-dessous. Non seulement ça ne te coûtera pas un centime, mais en plus tu recevras des cadeaux… dont une nouvelle qui narre le moment où Bélerin devint magicien.
La table des liens
Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quelle appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)
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