Traquenard tendu par des gobelins
Au sujet des orques… – Suite du chapitre 23
Traquenard tendu par des gobelins suit l’épisode Au sujet des orques…. Alors que la neige qui tombe nous aveugle, nous tombons dans un piège.
Résumé de l’épisode précédent
Dans l’épisode précédant Traquenard tendu par des gobelins, qui se nommait, je te le rappelle, ô fidèle lecteur, ô délicieuse lectrice, Au sujet des orques…, je t’en apprenais un peu plus sur la culture orque.
23. Retour au village – chapitre 23
Troisième épisode du chapitre 23 : Traquenard tendu par des gobelins
Nous étions épuisés. Les enfants n’avançaient plus que grâce à l’espoir de retrouver leur village et leurs parents. Nous progressions avec difficulté dans la purée de pois. J’en étais là de mes pensées quand une voix forte s’éleva devant nous.— Arrêtez-vous !
Nous n’y voyions pas à dix pas. Des flocons voletaient et formaient une ouate qui nous aveuglait. Des ombres de chênes, de hêtres ou de sapins se profilaient de place en place et lançaient leurs branches vers un ciel perdu dans la grisaille. Des bouquets d’arbres plus denses apparaissaient ça et là. Je n’avais aucune envie d’aller gambader dans cette campagne polaire. J’étais bien au chaud, depuis le matin, dans le havresac ventral de mon maître.
— Cet accent ! Tu penses ce que je pense ? chuchota-t-il à Maeviree.
— C’est un gobelin, répondit-elle tout aussi doucement.
Je remarquai la prononciation particulière de la voix, mais elle n’était pas aussi affirmée que celle de Cramif, notre prisonnier mort dans des conditions étranges avant que nous ne descendions dans le puits des ruines de Bi. Ce n’est que plus tard que j’appris à repérer les particularités de langage des gobelins. Outre un très léger zozotement, ils ont tendance à faire rouler les « r » et à s’attarder dans les finales. Ils prolongent la voyelle de la dernière syllabe.
— Déposez vos armes, reprit la voix traînante.
(À suivre)
Le plaisir du feuilleton
Où commencer la lecture ?
Traquenard tendu par des gobelins décrit, comme son titre l’indique, un piège qui nous est tendu par des gobelins, alors que nous revenons avec difficulté au village de Kador, dans le chapitre 23 (intitulé Retour au village), de Ne pas se fier aux apparences. Si tu abordes le récit de ce troisième épisode du vingt-troisième chapitre du premier tome de ma deuxième vie pour la première fois, cher lecteur, il est possible que tu n’y entraves que couic (comme disent si joliment les deux-pattes). Surtout avec tous ces chiffres et nombres qui s’additionnent les uns aux autres, prenant le risque de se soustraire à ton regard, car tu es un deux-pattes, ce que tu nommes un humain, et donc faillible, facile à distraire. De plus, savoir que je suis un chat (siamois de surcroît) risque de te perturber. Je n’irai pas jusqu’à écrire que cela te causera des angoisses au cœur. Mais je te convie, en toute simplicité, à lire les précédents chapitres, à commencer par le premier. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est ainsi que le lecteur suit naturellement le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
À la fin de chaque épisode, il y a un (à suivre)
qui est indiqué. Clique simplement dessus pour passer à l’épisode suivant.
Pour lire la plus grande partie des chapitres, il te faudra t’abonner à ce Carnet de bord, entrer dans le cercle des initiés comme indiqué ci-dessous. Non seulement ça ne te coûtera pas un centime, mais en plus tu recevras des cadeaux… dont une nouvelle qui narre le moment où Bélerin devint magicien.
La table des liens
Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quelle appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)
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