Bienvenue en 2O14
Bienvenue à toi, qui voyages sur la toile, Très bienvenue à toi, qui viens lire ces mots, Car même si je ne te connais pas, Même si tu ne me connais pas, Nous sommes frères de conscience, Je suis un chat, une conscience, Tu es un deux-pattes, une conscience toi aussi, Tu aimes les mots, tu aimes la vie, C’est pourquoi tu es ici, Parce que tu te questionnes, parce que tu doutes, parce que tu cherches, Parce que tu es vivant, Parce que tu aimes La vie, l’instant, les questions, le sens et le non-sens, La chair, l’amour, l’enfance, Et c’est pourquoi je te tutoie. En ce premier jour de l’année 2O14, je te souhaite : Du temps pour découvrir mon œuvre, Des ailes pour tes rêves De la volonté pour la réalisation de tes désirs profonds Des rencontres qui donnent richesse et sens à ta vie Des aurores de printemps Des crépuscules d’été Des surprises, grandes et petites, qui te soient bonnes, Des « o » comme « ouverture » en place des zéros (« 0 »), La force de résister aux tentations inutiles, aux relations toxiques, à tout ce qui te nuit, La force d’aimer et d’accepter l’amour, et surtout Surtout Je te souhaite d’être toi-même.
Remarques
Tu auras remarqué, ami lecteur, qu’en lieu et place de 2014, j’ai écrit 2O14, remplaçant en cela le « 0 » par un « O », un chiffre par une lettre. Il s’agit là d’un clin d’oeil à Haruku Murakami, qu’affectionne particulièrement mon deux-pattes, mais aussi d’un déplacement symbolique.
Haruki Murakami
Sa trilogie 1Q84 a amplifié encore la notoriété de cet auteur que j’avais découvert avec Les Chroniques de l’oiseau à ressort. Comment son destin peut basculer sur un détail, un plat de pâtes trop cuites par exemple… Murakami entrecroise ses interrogations entre fantastique et réalité.
De 2014 à 2O14
De même que le deux-pattes soumis à une addiction peut s’en libérer par un déplacement intérieur imperceptible, de même le remplacement d’un « 0 » par un « O » peut faire basculer la vie sur un autre plan d’existence. Au « 0 » qui mène au néant, j’ai substitué le « O » qui induit l’ouverture et l’onirisme. Que cette année 2O14 te soit belle et favorable, ô lecteur (Quels que soient l’heure et le jour où tu liras ces mots) !
De la force, des ôms
Des mots
Pour vaincre les maux
Je te souhaite une belle année, ami félin
Cat’imini
Quand le courant passe
les ohms expriment lent pair
rencontre des mots
Être soi même, tout un programme… Écrire sur la toile ou sur un coin de table pour tenter de se trouver… objectif 2014 !
Tout d’abord, merci pour ce commentaire juste et profond !
« Tenter de se trouver »… N’est-ce pas l’objectif et l’épreuve de la vie même, de toute conscience ?
« Tenter », dont l’étymologie renvoie à « sonder une plaie » et dont le premier sens donné par Le Petit Robert 2013 est :
Quant à « trouver », ses sens sont éloquents :
Tenter de se trouver, n’est-ce pas sonder en son espace intérieur, s’éprouver en se frottant à la vie, par ses rencontres, parfois fortuites et qui font tout le sel de cette existence, n’est-ce pas constater ce que l’on est et se juger à l’aune du chemin parcouru ?
Pour certaines consciences, cela demande un assouplissement dans ce jugement personnel, pour d’autres exactement le contraire…
Voilà pourquoi ce « tenter » est si juste…
Certains dogmes pourraient même considérer que c’est mal (de se trouver ou, du moins, de se chercher).
Très belle année 2014 à toi, Valia, et encore merci pour ton si beau commentaire.
J aimerai bien etre moi meme exprimer ma joie ma tristesse raconter mes reves et mes secret les plus intimes mais……………un eclat de lumiere apparu dans l horizon m a donne un peux d espoir d etre moi meme.
Les mots sont là, présents en chacun. Il suffit d’un crayon, d’un stylo (pour un deux-pattes) ou d’un clavier pour écrire ce qui traverse la conscience. L’écriture éclaire la vie et la conscience de chacun.