La bague verte – L’Eschylliade -1-21-5

La bague verte

La bague verte - Suite du chapitre 21Résumé de l'épisode précédent

La bague verte – Suite du chapitre 21

La bague verte suit l’épisode Un sang qui fait merveille. Dans ce dernier, le squelette, qui semblait vaincu, s’apprêtait à se relever, révélant une invulnérabilité angoissante pour nos vies. Dans celui-ci, mon maître réussit à capter l’une de mes pensées profondes, révélant ainsi une intelligence fort opportune.

Résumé de l’épisode précédent

Dans l’épisode précédant La bague verte, qui s’intitulait, je te le rappelle, ô fidèle lecteur, ô délicieuse lectrice, Un sang qui fait merveille, alors que nous espérions, grâce au sacrifice de Maeviree, avoir vaincu notre ennemi osseux, celui-ce remuait encore.

21. Retrouvailles – chapitre 21

Cinquième épisode du chapitre 21 : La bague verte

— Qu’est-ce que tu viens de penser ? interrogea mon maître à voix haute.
— Rien, j’ai peur, c’est tout, lui dis-je en esprit.
— Son doigt, coupez son doigt, hurla soudain mon maître, celui avec la pierre verte !
Tolga, Léo et Romilor se jetèrent sur le squelette qui se relevait. Il aurait dû trébucher, ou au moins ralentir son mouvement. Les trois étaient agglutinés sur lui, tentant de l’empêcher de se mouvoir, de se redresser. Il se relevait toujours. Quand il fut debout, ses os tenant par on ne savait quel prodige maléfique, les trois deux-pattes étaient accrochés à lui comme des pompons vivants. Aucun ne touchait plus le sol. Tous étaient maintenus en l’air, accrochés au squelette. Il se baissa légèrement, ramena ses bras auxquels étaient agrippés les trois compagnons devant lui et, soudain, écarta le tout d’un geste brusque. Léo et Romilor firent un roulé-boulé et purent se relever presque aussitôt, mais Tolga alla heurter durement le mur et retomba lourdement sur le sol.
— Quel est le fou qui croit vaincre l’envoyé de Zinatron ? clama l’horreur.
Le squelette se planta sur les deux os qui lui servaient de jambes, ses phalanges fermement agrippées à l’épée d’obsidienne. Son bras gauche pendait de long de son « corps ». Une fumée jaunâtre s’échappait de cette « main ».
— Je l’ai ! lança Romilor.
Elle brandissait fièrement quelque chose. Je finis par reconnaître la bague verte. Le squelette fit quelques pas en direction de Tolga, il leva son épée. Léo avait beau s’être remis debout, il tremblait convulsivement. Romilor, qui avait poussé son cri joyeux l’instant d’avant, restait le bras en l’air sans quitter des yeux les mouvements de la chose. Le squelette était à deux pas de Tolga. Il n’avait plus qu’à abattre son épée pour que c’en soit fini de notre ami. Tolga était étendu sur le carrelage, le visage ensanglanté. Il ouvrit les yeux, entrouvrit les lèvres… Un filet de son s’en échappa.
— Papa, reviens !
(À suivre)

Le plaisir du feuilleton

Où commencer la lecture ?La table des liens

Où commencer la lecture ?

La bague verte continue à développer le chapitre 21, Retrouvailles, de Ne pas se fier aux apparences. Si tu lis pour la première fois ce récit de ma deuxième vie, cher lecteur, il est possible que tu n’y entraves que couic (comme disent si joliment les deux-pattes). Surtout avec tous ces chiffres et nombres qui s’additionnent les uns aux autres, prenant le risque de se soustraire à ton regard, car tu es un deux-pattes, ce que tu nommes un humain, et donc faillible, facile à distraire. De plus, savoir que je suis un chat (siamois de surcroît) risque de te perturber. Je n’irai pas jusqu’à écrire que cela te causera des angoisses au cœur. Mais je te convie, en toute simplicité, à lire les précédents chapitres, à commencer par le premier. Ce n’est pas d’une originalité époustouflante, mais tu avoueras sans mal que, dans la compréhension d’un roman, même de fantasy (et L’Eschylliade appartient à ce genre), c’est ainsi que le lecteur suit naturellement le fil du récit. C’est vrai qu’il existe des cas particuliers. L’écriture de roman autorise tout. Ou presque.
Tu auras aussi l’opportunité de lire, si ce n’est déjà fait, mon portrait de chat-rtiste.
À la fin de chaque épisode, il y a un (à suivre) qui est indiqué. Clique simplement dessus pour passer à l’épisode suivant.
Pour lire la plus grande partie des chapitres, il te faudra t’abonner à ce Carnet de bord, entrer dans le cercle des initiés comme indiqué ci-dessous. Non seulement ça ne te coûtera pas un centime, mais en plus tu recevras des cadeaux… dont une nouvelle qui narre le moment où Bélerin devint magicien.

La table des liens

Tu as aussi la possibilité, ami lecteur, de te référer à la table des liens de l’Eschylliade qui, avant cet épisode, renvoie à tous les chapitres déjà parus sur ce carnet de bord.
Il te suffit pour cela de cliquer sur le lien qui apparaît avec un petite main au doigt pointé (heureux chanceux qui disposes du don de préhension) à l’aide de ta souris (quelle appellation pour un vulgaire objet de plastique qui ne ressemble à rien !)

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A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

2 réponses à La bague verte – L’Eschylliade -1-21-5

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