Haïkus de Kador

Kador-sur-Veuve-Joyeuse

Petite rivière
village colline et champs
pont entre deux rives

Joie et bonne humeur
humains, elfes, gobelins
un petit village

Colline, château
champs de mûres, cerisiers
conflit ancestral

Partager le jour
les cerises et les mûres
les voler la nuit

Dérober le fruit
aux enfants de l’autre rive
triomphe au matin

Ombre dans la nuit
sous la lune un cerisier
frémit une branche

Cerises cueillies
les noyaux volent en l’air
d’une rive à l’autre

Petite de taille
astucieuse et intrépide
grande par l’audace

Révélations sur ces haïkus de Kador

J’emploie un grand mot à dessein parce que je ne vais pas révéler, dans ces haïkus de Kador, grand-chose sinon au lecteur qui a déjà goûté la première partie du deuxième chapitre de Ne pas se fier aux apparences.
Pour toi qui ne t’es pas encore abonné, t’interdisant ainsi le plaisir le lire mes mémoires, si tu tentes de t’y rendre et que tu n’appartiens pas au cercle des initiés, tu constateras que ce chapitre est protégé par un mot de passe. Cependant, tu peux lire pour ton simple plaisir le premier chapitre ici. Tu vois que je ne suis pas chien (c’est normal, je suis chat, et siamois par surcroît). Ces haïkus de Kador te fournissent un avant-goût du décor et des protagonistes de ce chapitre.

Comme un écho

Écrire sous la forme du haïku des moments volés à cette première leçon de mon cours d’Histoire morale de la magie a germé dans mon esprit comme une évidence. En effet, Kador-sur-Veuve-Joyeuse, le village de mon enfance, est situé au cœur des Marches du Haut-Royaume de Lear, au pied des Pâles. Vous ne connaissez pas les Pâles ? Lisez donc mon Eschylliade en feuilleton et, pour cela abonnez-vous ! Mieux : faites un don et vous recevrez ce feuilleton avant tout les autres d’un mois sur l’autre.
Mais je reviens à mon propos. Cette région est agreste, la nature s’y épanouit, flore et faune déploient une harmonie douce à l’âme de toute conscience. C’est là que j’ai vécu la jeunesse de ma deuxième vie et j’en garde un souvenir ému. Même si… Mais je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler un secret. Par contre, avec ces haïkus de Kador, je peux évoquer pour vous la beauté offerte par la nature au pied de ces hautes montagnes.

En t'inscrivant, tu recevras :
Le mot de passe pour lire le feuilleton (les articles protégés) ;
Trois cadeaux littéraires surprises ;
chaque semaine, ma newsletter.


Taggé , , , , , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

Une réponse à Haïkus de Kador

  1. Ping :Bélerin apparaît - L'Eschylliade - Le Carnet de bord d'Eschylle

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.