Rosa Parks
Le 1er décembre 1955, dans la ville de Montgomery, située dans l’État d’Alabama aux États-Unis, une jeune couturière noire, Rosa Parks, refuse de laisser sa place à un deux-pattes blanc dans le bus qui la conduit à son travail. À l’époque, du fait des lois ségrégationnistes des États-Unis, cette attitude était impensable. Pour en savoir plus, lisez l’article de wikipedia.
La journée de la femme
Chez les félins
Excusez-moi si je rigole : nul ne verra jamais une journée de la chatte chez les siamois ou autres félins. Oh, inutile de sourire de façon entendue ! La chatte, chez nous, est l’égale du chat : ils s’accueillent l’un l’autre et se respectent et se chamaillent. Nous avons conscience de notre complétude, sans le moindre sexisme. Il existe des héroïnes, comme Rosa Parks ou Rosa Luxembourg chez vous, mais elles ne l’ont pas été pour des raisons de sexisme à combattre chez leurs congénères mâles.
Chez les deux-pattes
Cette journée est avant tout symbolique de la lutte que doivent mener les femmes pour parvenir à rétablir l’équilibre dans les rapports de conscience hommes / femmes (deux-pattes mâles / deux-pattes femelles). J’ai choisi Rosa Parks parce qu’elle est, au départ, une deux-pattes comme les autres, même si noire et femme ; parce qu’ un jour, elle a refusé cette ségrégation considérée comme naturelle à l’époque.
Remettre en question l’anormalité érigée en tant que règle, là réside l’acte révolutionnaire. Prendre conscience de cette anormalité et appliquer dans sa vie courante le fait de la combattre est acte de courage. Cette deux-pattes-là mérite l’hommage de toutes les femmes (deux-pattes femelles) et de tous les hommes (deux-pattes mâles) de cette Terre. Rosa Parks est, quelque part, au sens où l’entendent les deux-pattes, une sainte.
Retour vers Rosa Parks
Parler de Rosa Parks lors de la journée de la femme n’est pas le fruit du hasard : les deux sont des symboles de lutte. Les ségrégations, même quand elles ne sont pas inscrites dans les constitutions des États, restent parfois empreintes dans les consciences. De même que les deux-pattes noirs, les deux-pattes femelles subissent un regard asservissant ou rabaissant. Le pire est que ce regard est parfois ancré dans les victimes elles-mêmes.
Lutter
Chaque fois que les rapports de pouvoir imposés par une caste ou un individu sont défavorables à un groupe de consciences, ce sont à elles de refuser un état de fait insupportable. La nature deux-pattes est ainsi faite que, même s’il y aura d’autres deux-pattes pour faire preuve de solidarité, ce ne sera pas le plus grand nombre. Il sera toujours nécessaire que des Rosa Parks se dressent pour combattre l’oppression des deux-pattes sur d’autres deux-pattes.
Remue-ménage dans la sous-traitance
Ce film, écrit au fil d’une lutte, d’un combat de femmes exploitées comme il n’était pas permis, et qui a duré plusieurs années, est emblématique de cette inégalité mise en œuvre au sein de la société deux-pattes. Il est bouleversant dans ce qu’il expose de l’indifférence des deux-pattes quant à l’exploitation de leur sœur ou de leur frère, et il est vivifiant parce qu’il montre combien la joie de vivre est le meilleur moteur pour combattre les inégalités. L’humour est la plus belle des armes, parce qu’il procède aussi de l’amour.
À propos d’humour, voici un petit texte composé il y a quelques années pour évoquer cette journée de la femme, avec le point de vue d’un deux-pattes mâle sexiste « de bonne foi ».
Pauvres femmes et leur seule journée
Bouh bouh bouh je suis malheureux
Non pour ceux qui sont massacrés
Ni pour les millions d’affamés
Tout ça est pour moi de l’hébreu.
Je suis triste : elle est partie
J’avais fait d’elle ma servante
Je voulais qu’elle soit fervente
Nous étions fort bien assortis :
J’ordonnais tout, elle suivait.
Elle trimait et repassait
Nettoyait tout et polissait
Me servait d’excellents civets,
Elle avait toute mon estime,
J’adorais son obéissance
Quand elle jouait sur mes sens
J’adorais qu’elle soit victime.
Et puis soudain elle est partie
Sans raison, sans explication,
détruisant notre association
Nous étions si bien assortis…
Je pleure ici mon pauvre sort
Plaisante histoire que la mienne
Bien que derrière mes persiennes
Évidemment le hareng saur…
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Eschylle