Prédateurs
Cri dans la nuit
Écrit du sang
Les prédateurs nous révèlent
Les blessures
Les souffrances
Du passé
À reconstruire quand l’enfance a été volée
Réconforter l’enfant blessé
Celui qui pleure au fond du cœur
Hors des câlins hors des baisers
Qu’il faut aimer avec bonté
Réconcilier avec lui-même
Réconcilier avec soi-même
S’aimer enfin
Voir la lumière
Et découvrir l’amour au bout…
Des prédateurs
D’une espèce à l’autre
Au sujet des prédateurs, il y a beaucoup à dire. Être le prédateur d’une autre espèce participe de l’ordre de la nature. On peut trouver amoral que j’aime déguster des souris qui peuvent s’avérer fort charmantes par ailleurs, je ne fais que participer à un équilibre écologique.
Dans ma deuxième vie, celle de l’autre côté, quand je vivais sur Belmilor, j’ai eu l’occasion de croiser des prédateurs de toutes sortes. Mais jamais un chat n’a voulu m’asservir ou me détruire par traîtrise.
Des deux-pattes entre eux
Ceux que tu nommes parfois tes frères (ou tes soeurs), ami lecteur, se comportent parfois en prédateurs dénués de toute pitié. Ils vont choisir une victime et se nourrir de sa souffrance, de sa soumission, de son asservissement.
Ce sont ces êtres dont je parle dans mon petit poème présenté ici.
Les trolls
Sur Belmilor
J’ai connu des trolls quand je vivais sur Belmilor, dont toute une famille qui vivait au sein des Marches du Haut-Royaume de Lear depuis de nombreuses années. Je les évoque dans mon troisième cours d’Histoire Morale de la Magie (Mon Eschylliade). Romilor et moi avons même failli nous faire bouffer par ces malotrus (il paraît que notre chair est aussi tendre). Heureusement, mon compère (Bélerin, le magicien elfe noir que tu connais certainement pour peu que tu sois curieux (tu ne connais pas ? Lis donc cette nouvelle qui raconte un moment marquant de sa jeunesse)) a mis le holà à cette aberration (moi, finir en hachis !).
Ces braves monstres contribuaient à l’écosystème par ce désir de chair (contre nature de mon point de vue mais ô combien naturel, avec un peu de recul). J’ajoute qu’il n’y avait nulle agressivité dans ce goût immodéré.
Sur la toile
Par contre, j’ai découvert que sévissaient sur la toile, sur internet, sur cet océan numérique, des individus deux-pattes, camouflés derrière des pseudos qui leur permettaient d’agresser les autres en toute impunité. En particulier au sein de forums dans lesquels les modérateurs étaient peu présents.
je pense en particulier à un site de poésie où s’échangeaient parfois des noms d’oiseaux pas piqués des vers (si je puis me permettre cette expression).
Pour conclure
Ni les chats ni les loups ne se mangent entre eux ; les deux-pattes, par contre, peuvent être de redoutables prédateurs pour leurs semblables et, parfois, horrible dévoiement ! envers leurs petits. Je n’invente rien. Cela s’est vu.
Le seul message que je souhaite transmettre avec ce petit poème, c’est que, même si ce qui aurait dû être une relation d’amour s’est transformée en asservissement ou destruction de soi par l’autre, il y a toujours une lueur, une lumière, à condition d’en sortir, d’y échapper.
Sortir de l’autre quand il est notre bourreau, c’est aussi évoluer soi-même, c’est se libérer, c’est passer de l’ombre à la lumière.
Rêve, nuit chat elfe
je suis comblée
ronron ronron
Merci pour ces mots
délicate précision
doux ronronnements
Ping :De l'ombre à la lumière - Poésie - Le carnet de bord d'Eschylle
très beau et comment apaiser ce petit cri
b journée
Neige sur le pré
Dissimule le printemps
Espoir assuré
Quand l’arbre dépérit
Isolé sous la neige
La source qui le voit
S’assécher sous le vent
Se procure un chemin
Pour aller à son pied
Lui redonner le sang
Que l’hiver a gelé.
Ronronnements je viens
Me lover dans le trou de l’arbre entortillé
Et lentement glisser sur les genoux pliés
Et dans le chaud giron me lover doucement…
Passent les saisons
fond la glace qui brûlait
s’égrène le temps
Cerisier en fleurs
une brise secoue l’arbre
neige sur la peau
Des vers qui plongent leurs racines dans l’ombre de l’enfant maltraité et le tirent vers la lumière.
Terriblement touchant.
Quelques bribes d’un ancien poème,
Blotti au fond de moi
Un tout petit moineau
Sous son duvet éclos
Palpite en son chant clos
S’affole au cri des maux (…)
posées sur tes terres fertiles en créativité et en réflexion, Ô quatre-pattes ami (cf. G. Orwell)
, beaux vers ami de plume, sublime poésie
Bienvenue sur ce carnet de bord, ô deux-pattes délicate, MaïssaPoésie… Merci d’aimer ces vers…
J’ai commencé ce carnet avec l’objectif suivant. Je m’interroge sans cesse sur cette notion de rêve, d’écriture et d’imaginaire.
la poésie et le miroir de l’âme et le cri du coeur. agréable soirée ami de plume
Je suis flatté de votre intérêt, deux-pattes délicate : en vous rendant sur cette page, vous pourrez télécharger un petit recueil de poésie ; je vous l’offre.