
Le roman populaire
Le roman populaire : définition
Il n’est que de lire la définition qu’en donne Wikipédia pour comprendre très vite qu’il y a une notion condescendante dans l’adjectif « populaire » accolé à « roman », chez certains deux-pattes français. Je cite :
Le roman populaire désigne des romans qui rencontrent un vaste lectorat mais s’adressent plus particulièrement à un lectorat socioculturellement défavorisé, en usant de recettes littéraires simples et éprouvées.
Or il me semble que le roman populaire devrait être, si je puis m’exprimer ainsi, la tasse de thé, non seulement des lecteurs, mais aussi des auteurs… et pas seulement en Angleterre.
Souvenirs de lectures
Parmi les auteurs qui m’ont donné le goût de la lecture, il y a- Victor Hugo, comme je te l’ai déjà écrit, ô lecteur assidu.
Mais il y a aussi, au XIXème siècle,
- Michel Zevaco et sa saga des Pardaillans (une histoire de cape et d’épées en plusieurs volumes) ;
- Alexandre Dumas et ses Trois mousquetaires (entre autres, car il fut l’un des auteurs de romans populaires les plus prolifiques qui soient)
- et, au XXème siècle,
- Michel Leblanc et son gentleman cambrioleur (Arsène Lupin) (roman policier) ;
- Issac Asimov et son cycle Fondation (de la science-fiction) ;
- et J.R.R. Tolkien, avec son Seigneur des anneaux (de la fantasy).
Tu vois où je veux en venir, ami lecteur ?
L’auteur de roman populaire fait appel au rêve, à l’imaginaire du lecteur. Il ne cherche pas à lui prouver qu’il sait écrire par des phrases alambiquées. Comme le souligne Isaac Asimov dans son Moi, Asimov, écrire avec simplicité demande du travail, entre autre de savoir écrire.
Être accessible au plus grand nombre exige un vrai talent pour l’écriture sans être nécessairement issu du sérail germanopratin (comme disent les deux-pattes de Kulture). Cela ne signifie pas non plus de prostituer son talent à un quelconque donneur d’ordre. La liberté se doit d’être toujours au cœur de la création.
Ma vision
Je souhaite que le récit de ma deuxième vie, L’Eschylliade, soit lu par le plus grand nombre.
Roman populaire ou roman jeunesse ?
Être lu par le plus grand nombre, c’est être un roman populaire, par définition. Je ne range pas mon Eschylliade parmi les romans dits « jeunesse », même si j’écris pour qu’un jeune lecteur, aussi, puisse lire mes aventures.
Elle peut être lue à plusieurs niveaux et par tous les âges.
Les éditeurs sont plus ou moins obligés (ou se sont sentis obligés), pour des raisons de marketing, de cibler leurs lecteurs et de désigner la tranche d’âge à laquelle s’adressent leurs publications.
L’éditeur de mon deux-pattes a ainsi rangé L’Arc de la lune dans la catégorie des 12-14 ans. J’affirme que les lecteurs plus âgés peuvent déceler dans ce roman des clins d’œil (ou des réflexions) que ne peuvent percevoir les jeunes lecteurs. Ce sont les retours qui ont été faits à mon deux-pattes.
Un illustre référent : Victor Hugo
Victor Hugo était un auteur populaire parce qu’il évoquait la vie de tous, même de ceux qui étaient censés ne pas savoir lire. Ses personnages étaient issus du peuple, ce peuple auquel il désirait s’adresser. Jean Valjean, Gavroche, dans Les misérables en sont les figures emblématiques. Mais il ne faut pas oublier Gwynplaine dans L’Homme qui rit, Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, et tous possédaient une belle âme. C’est aussi là que je veux en venir. Il y a une certaine mode, à l’heure actuelle, chez les deux-pattes, à privilégier l’anti-héros, au sens amoral du terme. Ce dernier commet les pires forfaits, mais on nous le montre en train de se poser des problèmes de conscience, afin de le rendre « humain ».
Je pense que c’est un dévoiement de la morale deux-pattes actuelle, et qu’il ouvre la porte à toutes les rigidités anciennes, celles qui ont mené aux pires barbaries, celles développées au XXème siècle, avec la destruction, l’extermination de l’« autre ».
Tant que les deux-pattes n’auront pas affronté cet « autre », qui est en chacun d’eux, ils basculeront avec facilité dans l’annihilation de leur propre espèce.
Or, la lecture est un chemin pour se confronter à cet « autre », et le roman populaire est l’une de ces voies-là.
Prendre un réel plaisir à la lecture d’un roman permet de le rendre populaire et, donc, d’affronter en soi l’« autre » toujours présent..
Être lu par des inconnus
Le roman populaire touche au-delà du cercle des amis ou des experts en écriture, il atteint celui qui ne lisait pas jusqu’à présent et prend goût, soudain, à cette réflexion de soi-même en soi-même.
Je suis favorable à cette idée que tous mes lisent et soutiennent ma création littéraire, même les deux-pattes que je ne connais pas aussi bien que toi, lecteur. J’espère, par mon récit, provoquer en toi un déplacement intérieur qui te fera considérer la vie avec un regard positif.
Le récit de ma deuxième vie est une saga en dix volumes. Et il n’y a que toi, lecteur, qui pourra lui donner une seconde vie. D’où cette nécessité, pour redonner ses lettres de noblesse au roman populaire, que le lecteur soit solidaire. Ce merveilleux outil, internet, permet à toutes les consciences de se relier, de s’entraider, de considérer le monde avec ouverture et de s’envisager soi-même avec humilité. Ô deux-pattes, mon semblable, mon frère, je suis un chat (siamois de surcroît) et, qui plus est, un personnage. Entends ce que j’exprime ici :
Voudrais-tu que disparaisse un personnage ? Ou pire, que le monde deux-pattes continue sa course vers le vide comme si ce personnage n’avait jamais existé ?
En quelque sorte, sans chercher en aucune manière à t’influencer, ô lecteur, il y va de la survie de ton espèce. Fais le choix, en toute conscience, de rejoindre le cercle des initiés et tu seras sauvé car tu m’adoreras, ou retourne à l’individualisme forcené qui fera de toi ton pire ennemi…
L’article est très intéressant, bravo
Ronronnements à toi, ô loup venu me rendre visite ! Tu es le bienvenu.
As-tu lu l’article que j’ai consacré au roman-feuilleton ?
bravo quatre pattes vos écritures sont tellement bien expliquées
Bravo à toi, ami Hassen, et bienvenue sur cette page sur laquelle je suis enchanté de t’accueillir. Ronronnements à la lecture de tes compliments.
Intéressant, ce que tu fais Eshyles!
Ronronnements à te lire, Nourine. Mon nom est Eschylle, et non Eschyles, qui est mon homonyme, ce poète grec dont j’ai adapté l’une des œuvres, Agamemnon.
Je loue ton initiative de diffuser, sous forme de feuilleton, tes vies, noble Chat. De donner du rêve à tous ceux qui le souhaitent et aiment encore choisir en liberté…
Eleusis, lectrice de L’Eschylliade.
Ô toi, lectrice entre les lecteurs, je loue ton initiative d’avoir écrit un tel commentaire et en ronronne d’aise. Prends tes aises en ces lieux et va où te portent tes yeux, tu es la plus que bienvenue !