Tendre déclaration

Autre déclaration d’amour

Depuis combien de temps
Et dans quel athanor
T’étais-tu étendu dans tes atermoiements ?
Seras-tu attifé en toute ataraxie
Sans tambour ni trompette ?

Moi,
Dans une athymie attentive,
Attroupée en moi-même,
Prête à m’atomiser,
J’étais atrabilaire,
Attardée près de l’âtre dans cette atroce attente,
Tout atone de cette
Quête
Vaine.

Et toi, tu es venu,
En athlète des mots,
Tout en étant athée
Étêté de l’amour…
J’étudiais mon atlas en quête de ta trace.
Tu t’étais retenu,
Attardé, attaché, attelé à cette jument grise,
Attristé, attiré par ses coups de sabots.
Je l’atteste aujourd’hui, j’ai attendu longtemps.
Atypique aux yeux de tous, je n’attendais que toi.

Ô mon atlante, mon attirance,
Mon atelier de reconstruction,
Mon atmosphère inattendue,
Mon tentaculaire attentionné,
Mon attendrissement attentif,
Mon attentat à la pudeur (non, je ne m’en vanterai pas devant ma sœur !),
Mon attraction unique et universelle,
Tu es mon tout,
Mon toit d’émois étoilés
Sois matois
Toise-moi
Mate-moi
Materne-moi
Matrice-moi
Toilette-moi
Délicate-moi
Étoile-moi
Étoile-moi

Étoile
Émois

Remarques au sujet de cette tendre déclaration

Jeu sur l’été

Publié le 11 juin de la onzième année de ce siècle, de ce millénaire, ce petit poème, cette tendre déclaration, est extrait d’une pièce que j’ai dictée à mon deux-pattes et qui a été représentée ce mois de cette année-là. Le personnage qui déclare ainsi sa flamme est une femme, une deux-pattes femelle, tu l’auras compris, ami lecteur.
Le sujet général était assez loufoque. Je m’étais amusé, comme tu l’auras remarqué, à jouer sur l’été qui venait après un long printemps pluvieux.

Jeu sur l’étai

J’aurais pu jouer sur l’étai qui maintenait tant bien que mal l’immeuble dans lequel nous logions et sur le point de s’effondrer du fait d’infiltrations d’eau dans les murs. À ce sujet, j’ai écrit un sonnet qui pourrait fort bien être ici publié. Oui, mais je dois aussi te présenter mon roman, Ne pas se fier aux apparences, premier tome de L’Eschylliade… Tu préfèreras sans doute le lire au sein de ce Carnet de bord, quand je fais à mon tour une tendre déclaration et prends la défense du chat-rtiste que je suis.

Jeu sur les toits

Quand je suis sur les toits, je joue avec l’étoile. Celle qui scintille là-haut, celle qui brille dans les yeux de la féline qui m’accompagne (à qui j’adresse une tendre déclaration), celle qui me guide, celle qui nous guide tous.
Comme toujours…

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A propos Eschylle

Autant le dire tout de suite, je suis un chat. De surcroît, vous pouvez le constater, je m’exprime dans votre langue. Si j’avais miaulé, vous n’auriez rien compris. Ni même rien entendu puisque nous sommes dans le virtuel. Et l’écriture chat est un secret bien gardé.
J’apparais, sous la forme d’un siamois, à Paris en 1989 (28 06 1989), après avoir parcouru de nombreux plans d’existence. Je m’offre alors un deux-pattes fidèle et attentionné. Les péripéties de la vie me font découvrir qu’il n’est pas pourvu que de qualités, et tarde à écrire sous ma dictée. Je meurs et renais en 2006 (je vous rappelle que je suis un chat, il n’y a là rien que de très normal). Fin 2008, je prends mon deux-pattes en patte et commence à lui dicter mes souvenirs. Début 2011 est publié, sous son nom, mon premier roman, L’Arc de la lune. Les souris sont mon seul vice. Avec le chocolat. Oui, je sais, c'est inhabituel chez un chat. Je serai enchanté de répondre à toutes vos questions, quelles que soient vos origines (marsupiaux, félins, muridés (même les rats, j’adore les rats (surtout accompagnés de petits oignons, ou au naturel) !), ou même deux-pattes…)

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