Retour des trois enfants
Surprise !
Ce Retour, cet épisode en clair de Ne pas se fier aux apparences, premier tome de L’Eschylliade, survient au début du quatrième chapitre, lors du retour des trois enfants (Bélerin, Romilor et Tolga) au petit village de Kador. Ce retour se produit alors que d’étranges événements ont lieu dans cette région des Marches Pâles.
La surprise réside dans le fait que cette lecture soit accessible à chacun, y compris le lecteur parvenu ici par hasard. Ne t’étonne pas, ô lecteur vierge (quant à mes mots), je suis un chat (siamois de surcroît), ce qui peut expliquer certaines formes inhabituelles.
Mon tutoiement à ton égard est un choix qui date de mes débuts sur ce Carnet de bord, alors que je rédigeais mon premier article : Naissance d’un site. Relis-le, tu me comprendras mieux.
Remarque préliminaire
En effet, une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de rendre visible et accessible à chacun, à toi lecteur qui passes par ici, ce passage de mon Echylliade. Juste retour des choses, me diras-tu… Il est bon que tu puisses goûter à ce roman dont je suis le héros.
L’abonnement
En t’abonnant, ami lecteur, non seulement tu me soutiens, moi personnellement moi-même, Eschylle, chat (siamois de surcroît), personnage principal, héros de ce roman, mais aussi tu t’accordes la possibilité, par cet abonnement, de lire tous mes articles protégés par un mot de passe. Tu t’offres, en retour, un feuilleton régulier.
Gratuité
Je précise que cela est gratuit. Véritablement gratuit. Qui s’abonne, non seulement ne paie rien, mais peut ainsi lire tous les textes publiés ici (et reçoit en retour tous les cadeaux littéraires énumérés ci-dessous). Mon deux-pattes en reste le propriétaire exclusif (vu que la loi deux-pattes est dominante et que je dois passer par ce deux-pattes de paille !)
Je demande une aide à ceux qui ont cette possibilité ou/et cette générosité sur la page Don et feuilleton, mais je ne rentabilise pas mes écrits, mes mémoires, par le biais de la publicité ou le truchement d’une quelque autre entreprise.
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Le plaisir de lire
Je suis un chat poète (siamois de surcroît) et mon point de vue m’appartient en propre. Ce récit a été présenté dans le cadre d’un cours d’Histoire Morale de la Magie en l’académie de Mirlandar.
En retour, je te conseille, ami lecteur, de commencer ce roman par le commencement. Tu apprendras à mieux me connaître (je suis un chat-rtiste et non un vulgaire matou de gouttière). Tu liras le premier chapitre de ce premier cours d’Histoire morale de la magie, dont le titre évocateur est Ne pas se fier aux apparences. Auparavant, tu te seras inscrit, comme je t’ai indiqué, dans le cercle des initiés (N’oublie pas de confirmer). Moins de trois heures plus tard, en retour, tu recevras le mot de passe et pourras commencer à lire les chapitres publiés de Ne pas se fier aux apparences.
Changement de saison – Chapitre 4 (début)
Le retour des trois enfants fit partie des événements de cette année-là. Il fut le premier à ramener l’espoir dans le cœur des habitants du village, des fermes et des hameaux avoisinants. En effet, depuis environ un mois, des enfants, des femmes disparaissaient. On disait que le seigneur de Ventadour lui-même, le protecteur de Kador, était parti enquêter sans attendre le retour de son fils Tolga, laissant à sa femme le soin de gérer le domaine. Des petits-hommes avaient aussi disparu et l’on racontait que ce n’était peut-être pas une simple coïncidence. Ils étaient accusés à mots couverts d’être responsables de ces enlèvements : Parce que jaloux de la taille des « grands ».
Pour la première fois depuis des décennies, une brume de suspicion s’élevait sur les Marches du Haut-Royaume de Lear. Évidemment, les plus intelligents écartaient ces insinuations avec dédain : le royaume a toujours eu pour règle la tolérance ; toutes les races y sont les bienvenues. Tout individu, dès l’instant où il contribue à la vie de son hameau, de son village, de sa ville ou du Royaume, est un citoyen libre et traité en conséquence. Nul ne connaît la faim, car il joue un rôle au sein de la société Learienne, qu’il soit paysan, forestier, marchand, guerrier, qu’il soit faible ou puissant, qu’il soit indépendant ou membre d’une des guildes protectrices. Des individus peu amènes, orques ou gobelins, peuvent être des chevaliers protecteurs. Les actes, et non l’apparence, définissent les êtres. Je tiens à vous rappeler ces principes dans le cadre de ce cours d’Histoire Morale de la Magie.
Les trois enfants étaient devenus de jeunes adultes et ils étaient accompagnés de deux autres deux-pattes avec qui ils avaient fait les quatre-cent coups à Bourg-de-Brank. Cette amitié, forgée tout au long de leurs sept années d’études, allait être mise à l’épreuve.
Voulant marquer son indépendance, Tolga descendit avec ses camarades dans la seule auberge du village, la « Pie assoupie ». Les mauvaises langues l’appelaient la « Soupière insipide ».
Avant de poursuivre, je vais vous décrire les cinq compagnons tels qu’ils apparurent aux habitants de Kador. Excepté Tolga, surnommé le valeureux parce qu’il était complètement inconscient, Romilor, déjà présentée, et Bélerin, qui avait affiné son visage, son corps et son esprit, il y avait deux autres pèlerins. Ils n’étaient pas passés inaperçus.
Soyez attentifs ! Vous serez sans doute interrogés là-dessus au cours de votre scolarité.
Il y en avait un, ou plutôt une, qui se remarquait tout de suite parce qu’il, ou plutôt elle, était haut de deux mètres, avec une tête proche du loup, et extrêmement poilu. Ce loup, pardon, cette loupine, prenez des notes ! se nommait Wulfina El Kostar y Kaprey Dunik a Ragoua. Dans la société des loupins, le nom est fondamental. Ils sont très susceptibles sur ce sujet. Je vais vous confier tout de suite mon sentiment : je ne la supportais pas ! J’ai toujours eu du mal à la considérer comme féminine. Pour mon malheur, elle m’adorait. À l’exception de son ami félissien, elle se méfiait des autres deux-pattes. J’appelle deux-pattes tous les animaux dits doués de raison et qui marchent sur les pattes de derrière, pour les différencier de ceux qui marchent sur quatre pattes ou plus.
Et puis il y avait Léo. Léo était un félissien. Les félissiens, comme les loupins, ont été créés dans les premiers temps de l’ère de la magie par des croisements manipulés d’humains et de félins. Ils ont développé leur propre civilisation avant d’essaimer dans tous les empires et royaumes connus. Ils n’ont pas toujours été accueillis à bras ouverts. Cependant, si chaque être, quelle que soit sa race, a fortement tendance à rejeter l’autre, il a aussi besoin d’amour. Loupins et Félissiens ont donc, par endroits, de par leurs qualités de discrétion, d’adresse, de survie, trouvé un coin où se faire une place au soleil. Beaucoup moins bien admis que les elfes, les nains, les gnomes, ou les hobbits, ils sont, comme les orques, les gobelins ou les semi-orques, à moitié considérés comme des monstres.
Retour sur lecture
Si tu as dévoré L’Arc de la lune, tu as reconnu Léo, le héros de ce roman, devenu adulte. Si tu ne l’as pas lu, je te conseille de lire au moins son premier chapitre.
Si tu es lecteur solidaire et que tu as lu L’Arc de la lune, tu as peut-être aussi reçu en retour, en exclusivité, Wulfina, un roman sur l’adolescence de la loupine évoquée dans ce chapitre 4.
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