Quelques haïkus pour l’an neuf
Terre d’avenir
verte comme un melon d’eau
offre l’eau du ciel
Deux mille quatorze
l’année présente sa toile
parsemée de roses
Au fond des coulisses
vertige de l’univers
pliure du temps
Deux mille quatorze
une année est à venir
parsemée de roses
Qui saisit l’instant
à cheval sur l’an passé
effleure le vent
Une porte s’ouvre
un chemin s’offre à nos yeux
deux mille quatorze
D’une année à l’autre
l’amer fond sous la lumière
arc-en-ciel de mots
Un chemin de lune
les étoiles dans l’étang
deux mille quatorze
Se pâme la terre
sous la caresse de l’eau
l’année sera bonne
Chantent les oiseaux
le jour teinte sa lumière
l’aube d’une année
Battements de cœur
dans la terre éclot la graine
l’espoir fleurira
Dans un athanor
se révèle l’an nouveau
l’espoir goutte à goutte
En fraternité
ouvrir l’année sur le lien
espoir de futur
L’année se déplie
vibrent le ciel et la terre
danse l’eau du feu
Quelques remarques
Ces haïkus de l’an neuf offrent un salut à la nouvelle année. De même que chaque seconde est riche de vie, chaque trait, chaque haïku évoque le temps de la nature offerte.
Après avoir évoqué les saisons, la pluie et honorer Nelson Mandela, je salue aujourd’hui le temps du renouveau.
L’année 2014 (rajouté le 17 mai 2014)
Alors que je composais ces Haïkus de l’an neuf, cette série de vœux, au tout début de cette année, chaque sensation était prétexte à interprétation. J’aime m’inspirer de ce que raconte la nature pour envisager l’avenir. Cette forme de prédiction de l’an neuf ne peut être pire que celles affectionnées par les deux-pattes, qu’elles se réalisent dans une boule de cristal, dans le marc de café ou à partir de nombres ou autres symboles.
L’hiver a été peu rigoureux et il n’a pas dévoré ce qui était faible. Des souris malingres et maigrichonnes ont survécu lors du passage à cet an neuf, ce qui n’a pas amélioré mon ordinaire. Je les préfère dodues, joueuses et résistantes. Sinon, je m’affaiblis moi-même et, confronté à des rats, ces êtres vicieux aux dents de rasoir, je risque gros… mais ceci est une autre histoire.
Dans L’Eschylliade, je raconte diverses confrontations à ces sales bêtes.
Même si elle est bien avancée, je vous la souhaite toujours aussi fertile en découvertes et bonheurs, ainsi que je l’ai exprimé dans mes vœux de l’an neuf, 2O14.
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un petit tour sur ton blog avec le lien sur « Vent de haïku »
… une belle série qui débute l’année en fanfare
Bernard
Chaque petit tour
mots bienveillants en partage
est porteur d’espoir